Notre amour est mort, mais je ne savais pas comment l'enterrer
"Je me tenais là, sur le front de mer de Libreville, le regard fixé sur l'horizon où l'océan Atlantique se confondait avec le ciel. La douce brise marine transportait l'odeur salée de l'eau qui venait caresser délicatement mes sens. Le doux murmure des vagues et le cri des mouettes composaient une symphonie apaisante, mais qui ne parvenait pas à atténuer la douleur qui grondait en moi. Notre amour est mort, mais je ne savais pas comment l'enterrer.
Il avait été mon soleil, ma pluie, tout ce qui me rendait vivante. Mais un jour, la lumière s'était éteinte. Ses yeux, autrefois pleins d'éclats et d'étoiles, s'étaient ternis. Il était devenu distant, froid, comme les vagues de l'Atlantique en plein hiver. J'avais cherché à comprendre, à parler, à réparer, mais il était déjà parti, emportant avec lui les fragments de mon cœur.
J'étais perdue dans cette ville, Libreville, qui autrefois nous avait vu grandir, aimer, rire et pleurer ensemble. Je marchais sur cette plage, là où nous avions échangé notre premier baiser, où nos rêves d'amour éternel s'étaient épanouis. Maintenant, tout cela n'était plus que poussière, comme les coquilles brisées que la marée avait laissées sur le rivage.
Dans le miroir de ma solitude, je voyais le reflet de mon amour disparu. Chaque coin de rue, chaque arbre, chaque son me rappelait son absence. L'air était lourd de sa disparition, et je ne savais pas comment respirer. Je me sentais comme une coquille vide, une ombre errante à la recherche de son âme perdue.
J'ai regardé à nouveau l'océan, y cherchant une réponse, un signe, une direction. Les vagues ont continué à danser sur le rythme de l'éternité, indifférentes à ma peine. Et je me suis demandé : comment enterre-t-on un amour qui n'est plus ? Comment cicatrise-t-on une blessure qui ne fait que saigner ? Comment apprend-on à vivre avec un cœur qui ne bat plus ?
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